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Noiseau hier ...



En six siècles d'histoire, notre commune s'est peu transformée.
Du seigneur Griveu (XIIIème siècle) à Denis de Viole (XVIème siècle) en passant par Guillaume de Noiseau, et jusqu’au XVIIIème siècle, ce lieu a connu beaucoup de seigneurs mais peu de bouleversements majeurs.



place de la mairie La naissance de Noiseau remonte à l'aurore du XIIIème siècle, à l'an 1228 exactement.

Bien longtemps Noiseau est resté un petit village rural qui avait pour activité essentielle l'agriculture (culture du blé et de la betterave), à laquelle se sont ajoutées depuis la révolution industrielle du XIXème siècle, quelques petites entreprises comme la distillerie, la briqueterie ou petits métiers comme la blanchisserie. La population, composée en majorité de laboureurs et de vignerons, évoluera peu, restant en moyenne de l'ordre de 150 habitants.

Peu à peu, dans les années 1920, des lotissements vont être créés le long du chemin départemental 136 : La Fontaine de Villiers, La Haute Borne et Les Jardins de Noiseau. Souvent, les acquéreurs sont des provinciaux que le développement industriel ou la reconstruction, après la guerre de 1914-1918, a amenés en région parisienne ou à Paris même. Encore très attachés à la campagne et au jardinage, ils vont construire de modestes pied-à-terre qu'ils utilisent fréquemment comme résidence secondaire.


Interrompu au cours de la période 1939-1940, le développement de notre village connaîtra à nouveau une phase active dans les année 1960-1975 : la population passera de 1169 habitants en 1962 à 2479 en 1976. Puis, à nouveau, Noiseau connaîtra une période stable jusqu'en 1990.

Cette évolution s'explique par la concentration de l'emploi sur la capitale, accompagnée d'un dépeuplement de Paris en faveur de la banlieue.

Seuls témoins d'un passé révolu : la ferme briarde, toujours en activité, de l'ancien château féodal détruit sous l'empire ; l'Eglise, détruite puis reconstruite dans les années 1830 avec la Mairie et une salle d'école, récemment restaurées.



Les armes de la ville



L'histoire de cette collectivité, âgée de près de huit siècles, n'est pas sans intérêt. La commune a acquis, au fil du temps, une singularité qui ne manque ni de caractère ni d'originalité. Aussi la municipalité a-t-elle décidé de doter Noiseau d'un blason représentatif de son passé, de son aspect géographique et de son héritage culturel.



Le Blason




"Parti au 1er d’azur au noyer arraché d’or, au 2ème,
de gueules à trois épis de blé d’or ;
deux éclairs d’argent placés en bande et en barre se rejoignent et brochent sur le parti,
ils sont accompagnés au centre de trois ondes de sable ;
le chef de sable est formé de trois chevrons brisés d’or.
Une devise ondée d’argent broche sur la partition".

"L'écu est timbré de la couronne murale à trois tours d'or, ouverte et maçonnée de sable :
il est soutenu à dextre par une branche de chêne, à senestre par un cep de vigne,
croisés en pointe en sautoir et liés en gueules".

(description héraldique de l'artiste, M. Louis)




Symbolique et composition




1/ Le noyer évoque l'étymologie de Noiseau.

2/ Les trois épis de blé représentent la culture locale.

3/ Les éclairs et les ondes rappellent la station de Télécommunication Internationale.

4/ Le chef est aux armes de Denis de Viole, seigneur de Noiseau dès 1560.

5/ La devise ondée symbolise le Morbras, ruisseau qui délimite la commune dans sa partie nord.

6/ La couronne murale est l'emblème que portaient les déesses grecques protectrices des cités.

7/ Le chêne rappelle les bois environnants.

8/ La vigne fût longtemps cultivée à Noiseau.